«Choix» se décline au pluriel

Une étude pseudo-scientifique attribue au 21 janvier (3e lundi de janvier) la propriété d’être le jour le plus déprimant de l’année. Même si elle est basée sur des algorithmes fumeux, cette déclaration est intuitivement juste: les débuts d’année sont souvent difficiles après la frénésie de décembre. Un sentiment de vide s’empare de nous.

Cette période de calme est pourtant un bon moment pour réfléchir à la suite de sa vie professionnelle, surtout si les nouvelles de début d’année n’étaient pas satisfaisantes en termes d’augmentation, de bonus et autre promotion.

Le début de l’année est donc, aussi et souvent, un moment où l’on doit faire des choix, choix de continuer, de chercher, de changer, de remettre en cause. Trop souvent pourtant, notre choix se cantonne à deux alternatives, à une approche binaire de la décision: je reste dans mon job ou j’accepte l’offre (interne ou externe) que l’on m’a faite.

Or des études ont prouvé que les choix sont plus pertinents, amènent plus de succès à long terme et génèrent moins de regrets lorsqu’il y a pluralité d’alternatives. Rechercher des alternatives stimule l’imagination, la créativité, nous force à aller chercher au fond de nous-mêmes ce que nous souhaitons vraiment.

Comment s’y prendre? Plusieurs méthodes sont possibles: exposer sa situation au plus grand nombre de personnes bienveillantes que possible, faire une retraite, s’offrir des séances chez un psychologue du travail. Il y a une méthode que je préconise, simple, rapide et diablement efficace: écrivez votre propre oraison funèbre (ou si cela vous déprime trop, vos mémoires mais vues depuis 20 ou 30 ans dans le futur).

En effet, nous sommes tous, à des degrés divers, bloqués par les menus obstacles qui nous empêchent de prendre les décisions vraiment importantes: ces obstacles sont souvent réels (financiers, matériels, familiaux, etc.) mais ils sont aussi une incroyable autocensure, bloquant notre capacité à générer des alternatives qui nous rendraient vraiment heureux.

Si vous regardez votre vie depuis sa fin (ou proche de la fin), vous n’avez aucun obstacle réel qui vous bloque, vous pouvez vous laisser aller à la vision de la vie dont vous rêvez. Transparaitront alors vos vrais désirs, ambitions et rêves. Et une fois que l’on sait ce que l’on veut vraiment, au fond de soi, l’exécution reste difficile, mais le moteur est là. La clarté de l’objectif, la sensation de savoir ce que l’on veut et où l’on va, venant de son for intérieur, est une libération merveilleuse. Et à partir de cette vision claire, on peut commencer immédiatement à travailler sur les étapes nécessaires pour y parvenir.

Tentez-le coup et donnez-moi des nouvelles!

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