Dans vos équipes existent sans aucun doute des collaborateurs qui se distinguent dans leur alimentation ou mode de vie. Je ne parle pas des accros régimes, mais de ceux qui ont une certaine vision de leur assiette.
Afin de ne pas sembler déconnecté lors du repas de boîte de fin d’année, je vous propose d’avoir une idée plus précise de ce que veut dire végétarien, végétalien et végane. Leurs valeurs et arguments sont tous passionnants, même si vous ne les partagez pas, et cela vous permettra d’en parler avec eux.
Le végétarien ne mange aucun animal car il refuse d’ingérer un cadavre, viande ou poisson. Actuellement, les médias et les réseaux sociaux nous permettent de voir combien le fait de manger les animaux – à bas prix donc en grande quantité – correspond le plus souvent à des souffrances inacceptables pour ces êtres vivants.
Je reçois souvent en consultation des clients qui ne veulent plus en manger et qui cherchent comment se nourrir correctement. Je les conseille alors pour trouver ailleurs les protéines, par exemple dans le soja, les légumineuses, les algues, le sarrasin, le quinoa. Bien entendu, le complément idéal se fera avec les produits laitiers et les œufs. En effet, l’ovo-lacto-végétarien accepte l’assistance des animaux pour se nourrir sans que cela cause leur mort.
Ce mode d’alimentation est le plus sain qui soit. Il est absolument sans danger car rien de ce qui est offert par la viande ne manque. Etre végétarien demande un peu d’imagination pour faire les courses, quelques ajustements lors des invitations aussi. Heureusement, il existe bon nombre de restaurants qui permettent ce choix et la grande variété des céréales et légumineuses à disposition permet aussi de composer chez soi des repas équilibrés sans viande.
Le végétalien, quant à lui, refuse absolument toute nourriture d’origine animale. Le végétalisme est un « végétarisme strict », qui ne comporte que des aliments issus du monde végétal. Les végétaliens rejettent donc les viandes, les poissons, les fruits de mer. Mais aussi les produits laitiers, et les œufs, ainsi que d’autres produits d’origine animale comme le miel, qui sont exclus pour des raisons éthiques. Les végétaliens considèrent que les moyens en amont relèvent de la maltraitance et sont source de souffrance pour l’animal, qui n’est pas respecté: vaches inséminées, conditions abominables dans les élevages intensifs pour les poules, etc.
Le point critique est que le végétalien doit prendre garde à équilibrer son alimentation. Il doit notamment être sûr de consommer assez de fer et de calcium (lentilles, pois cassés, haricots blancs, choux, épinards, brocolis, pistaches, amandes). Le risque majeur est indiscutablement celui de carence avérée, par exemple celle en vitamine B12. Cette dernière est totalement absente du règne végétal. C’est pourtant une vitamine indispensable au métabolisme, au sang et au cerveau. Il faut absolument la consommer en complément.
Le véganisme va plus loin dans l’idéologie et ne se réduit pas à une alimentation spécifique. Il est un mode de vie, basé sur le refus de l’exploitation animale. Ce mode de consommation exclut l’exploitation et la cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, se vêtir, se maquiller, se laver, etc. Il demande une adaptation familiale et sociale importante.
Vous voilà armé pour faire des choix personnels ou en tout cas tenir une conversation documentée…
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