Jacqueline Blasco-Luciani

Diététicienne de formation, Jacqueline Blasco-Luciani a fait le buzz en 1985, lorsque son ouvrage « Maigrir, pourquoi, comment, quand» s’est écoulé à 80'000 exemplaires. Après avoir travaillé notamment pour un groupe hôtelier et une institution de soins, elle a créé en 2013 Elan Santé, qui propose des prestations de formation et d'accompagnement dans le domaine de la nutrition.


Petit geste, grand impact: la corbeille de fruits au bureau

A l’heure où de multiples informations circulent sur le bien-être en entreprise, le manger sain, le bio ou encore la responsabilité écologique, la corbeille de fruits au bureau peut sembler démagogique, voire désuète. Et pourtant, il apparaît que ce principe fort simple à mettre en place peut présenter nombre d’avantages pour l’entreprise.

Un bilan diététique pour les collaborateurs?

Avec le printemps, et comme chaque année, vient le moment des bilans. L’hiver a été propice au farniente, aux repas bien arrosés, aux goûters gourmands, et la météo particulière de ces longs mois ne nous a pas permis de pratiquer vélo ou jogging. En bref nous voilà un peu empâtés, un peu ramollis, un peu soucieux de la reprise en main annoncée pourtant dès le 1er janvier.

Le jeûne en entreprise? Oui, mais avec certaines précautions!

Depuis toujours la pratique du jeûne est connue, que ce soit à des fins médicales ou spirituelles. Ne plus s’alimenter temporairement permettrait à l’organisme de se reposer, de se régénérer, de se nettoyer, et ainsi laisser place à une vacuité physique et mentale propices aux nouvelles résolutions. Se pourrait-il que dans votre entreprise soit annoncée la journée du jeûne, qui ferait suite aux journées sans viande, sans tabac ou sans alcool?

Les tables d’hôtes s’invitent au bureau

Avec la rentrée nous retrouvons le casse-tête de la pause de midi, quand nous devons prendre notre repas sur place. Sandwich, plat du jour, repas emporté, nous tentons de manger le mieux possible mais quelle corvée il faut bien le dire!

Ah le souvenir des vacances, il suffisait de choisir sur le buffet du restaurant, ou encore faire un pique-nique dans l’herbe ou commander la spécialité locale, difficile de ne pas avoir la nostalgie du facile, se mettre juste à table pour le plaisir. Alors bien sûr quand, le lundi, règne dans la cuisine de l’entreprise le mélange des odeurs des plats que chacun a apportés, et les boîtes en plastique ouvertes sur la table, nous nous disons que plus vite nous avalerons plus vite nous serons libérés de cette corvée.

Comment faire accepter l’idée d’un module nutrition-santé?

Lorsque je présente mes modules nutrition-santé aux entreprises, je fais toujours le même constat: en tant qu’individu, l’interlocuteur que je rencontre est intéressé par la démarche. Du reste, il en vient rapidement à me raconter comment lui-même s’est «mis» à une meilleure alimentation depuis qu’il a pris du poids, ou qu’il s est mis au sport, ou a vu son entourage se détériorer…

Si l’individu est acquis à la journée santé, qu’en est-il du manager ou du DRH qui se retrouve devant le choix cornélien d’une formation qui obtienne bénédiction de sa hiérarchie et engouement des équipes?

Réconcilier les séances de travail avec les plateaux repas

J’ai connu dans une vie professionnelle antérieure la grande solitude (la mienne) de la personne qui vient présenter un dossier et qui se trouve en face d’une dizaine de personnes en train de déjeuner, mastiquer et chercher le sel.

J’ai aussi connu le brouillon des repas partagés lors d’une séance de travail et les mille et un parasites sonores et pratiques de ces moments inoubliablement improductifs. Enfin, j’ai connu les repas de fêtes, in situ, qui se terminaient par une somnolence générale dans les couloirs le même après-midi.