Savez-vous convertir vos candidats?

Quelle frustration de devoir cuire un gâteau avec l’ancien four d’un appartement de location qui n’indique qu’une échelle de un à cinq, sans notion de température! Comment pourrions-nous rouler avec une voiture sans compteur de vitesse? Ou sans jauge à essence? Est-ce que les parents et les enfants pourraient faire leur scolarité sans des épreuves d’évaluation au fil des semaines?

Il nous paraît évident qu’un outil de mesure précis est indispensable dans de nombreux cas, tels que ceux cités plus haut. Reste que nous oublions souvent de les installer dans notre propre pratique!

Assessment et évaluation annuelle: ça colle?

Un assessment de développement comme un autre? Pas tout à fait. Un salarié, la quarantaine, vient de faire cet exercice sur une demi-journée. C’est son entreprise qui encourage les cadres ou futurs cadres à y participer. Un moyen d’inciter le collaborateur à prendre en main sa carrière, à définir des mesures avec son responsable hiérarchique, à son initiative.

Le bonheur au travail aurait sa recette magique

Prenez comme ingrédient de base des salariés. Afin que cette base déploie toute sa saveur, ajoutez en guise de liant une pincée des ingrédients suivants: CFO, DRH, CEO, COO, chef de projet, consultants externes (liste non exhaustive).

Normalement, vous obtenez un résultat des plus satisfaisants. Cependant, il s’est avéré qu’avec le temps le mélange de ces ingrédients ait pu décevoir. Recommandation du chef? Un petit saupoudrage de l’élément magique: le Chief Happiness Officer, plus communément appelé le CHO. Ce subtil ajout assure un résultat imparable!

Les tire-au-flanc sont (trop souvent) gagnants

En entreprise de tout type, il est courant que dans les équipes il y ait des personnes de bonne volonté, dynamiques, créatives, ouvertes et accueillantes, toujours volontaires, prêtes à rendre service, dotées d’une très grande efficacité. Et puis qu’il y ait les autres.

Ces dernières circulent «en dessous du radar», vous font comprendre qu’elles sont tellement occupées qu’elles ne peuvent assumer une tâche supplémentaire. Elles vous accueillent froidement. Elles exécutent en général assez mal les tâches qui leur sont confiées, se contentant du strict minimum, voire souvent moins.

Pourquoi devrais-je me lever le matin?

Qu’est-ce qui vous motive le plus dans votre travail? J’aime poser cette question car elle génère souvent des réponses aux antipodes de ce sur quoi portent réellement les efforts des entreprises: autonomie, mission, développement, responsabilités ou encore qualité des interactions.

Cela ne constitue parfois qu’une petite partie de la réalité du salarié mais représente le point central de sa motivation. Je n’entends en revanche quasiment jamais parler de salaire.

Perversion ou toxicité?

Sujet à la mode et trop souvent récurrent, maltraité par nombre d’auteurs ou de journalistes, la perversion – qu’on disait jadis polymorphe et désormais narcissique – ne se distingue plus assez nettement, dans le monde du travail, d’une plus bénigne ou maligne toxicité. La différence entre ces deux graves dysfonctionnements est pourtant radicale, non pas – hélas – par l’effet sur leurs victimes, mais de part leur essence.

Un seul réseau personnel vaut mille chasseurs de tête

Imaginez-vous ce candidat (cas récent et vécu) de 50 ans, compétent, apprécié, dans une industrie solide, en croissance, sans risque de «charrette». Il est satisfait, a progressé dans sa carrière, mais l’horizon hiérarchique est bouché. Ces éléments, ajoutés à une certaine lassitude, lui donnent envie d’aller butiner ailleurs. Clair, simple, normal. Ce qui est plus surprenant, c’est qu’avant de venir voir un spécialiste du recrutement, il n’a rien fait pour arriver à ses fins. Il va y avoir un peu de travail.