Engagez-vous, rengagez-vous!

Le monde et les outils de recrutement ont changé, les générations se succèdent, mais certaines choses ne bougent pas: lors d’une interview, que l’on soit employeur potentiel ou candidat, on est seul en face d’une personne. Il s’agit alors d’être soi – mais pas tout à fait -, de se vendre – mais pas vraiment -, de séduire et d’être réaliste, de trouver le point d’accroche sans être lourd. Vous pensiez qu’on avait tout dit sur le sujet ? Vous vous trompiez…


Confiance, vous avez dit confiance?

À qui, ou quoi, peut-on encore faire confiance de nos jours? Voilà une bonne question ! On n’est jamais certain que les textes que l’on lit (même celui-ci), les photos ou les vidéos que l’on visionne, même les voix que l’on entend, sont authentiques. Nous sommes à maints égards dans une réelle crise de confiance: institutions, gouvernements, partenaires – d’affaires ou privés, où que vous vous tourniez, le doute s’installe, de plus en plus. Pourtant le monde continue de tourner rond lui, du moins dans le sens cosmologique du terme.

Le tandem, ce n’est pas que du vélo (et surtout pas du pipeau)

Le baromètre conjoncturel, sans doute le plus respecté de Suisse, affiche des niveaux records*, de quoi se réjouir, enfin! Ajoutez à cela un taux de chômage ayant peu augmenté durant les 16 derniers mois, grâce à des mesures intelligentes pour la plupart, un retour en force et brutal de la lutte pour les talents nous guette: la plupart des sites d’emploi et autres cabinets de recrutement citent d’ailleurs des chiffres d’annonces en forte hausse.

Le changement de l’extérieur conduit-il au changement de l’intérieur?

Dans une situation privée ou professionnelle, le changement doit venir de soi. Il est impossible de l’imposer sur la durée. Preuve en sont les comportements «malsains» (au mieux) ou dangereux (au pire) de la plupart d’entre nous: manque d’activité physique, de sommeil, voire d’addiction à des substances (ou au travail!). La pression sociale, médicale, affective et familiale cherche parfois à nous imposer de changer, mais nous seuls sommes les acteurs de ce changement.

Jean qui profite et Jean qui subit

Vous connaissez certainement, et utilisez peut-être, un site d’évaluation pour la gastronomie appelé TripAdvisor. Son pendant pour l’évaluation des employeurs est Glassdoor. Près de nous, Kununu est le petit frère suisse (allemand plutôt). Une fois notre curiosité satisfaite d’y voir évalués nos anciens, actuels et potentiels employeurs, il est intéressant d’aller au-delà de la note moyenne et de lire les commentaires avec plus d’attention.

Du choix

Les élections fédérales sont derrière nous. La messe est dite pour les quatre prochaines années de législature. Et vous, comment avez-vous choisi vos candidats? A leur apparence? A leur bilan? A leur parti? A leurs projets? A leur genre? Quand on y réfléchit, nous élisons nos politiques pour une durée qui n’est pas négligeable et, en fin de compte, quel temps investit-on vraiment pour les choisir? J’imagine que vous me voyez venir: peut-être choisit-on les candidats pour son entreprise avec à peine plus d’objectivité que pour le Parlement. Et si cela se trouve, la déception est aussi au rendez-vous.

Trop de travail tue le travail

Que nous soyons employés, indépendants ou artistes, nous travaillons tous à créer une œuvre, aussi abstraite soit-elle. Même si le terme «œuvre» peut sembler pompeux pour quelqu’un qui répand du bitume sur les routes ou scanne nos courses au supermarché – c’est souvent nous-mêmes ces temps, mais ça, c’est une autre histoire -, travailler nous permet d’avancer, de transformer le monde à notre modeste échelle, et donc de nous transformer.