Le café, un collaborateur à part entière

Indispensable et apprécié de tous, le café est un collaborateur à part entière. Il donne le top départ de la journée, facilite les échanges, règle certains conflits, permet de gagner du temps et reste indissociable des effectifs.

C’est presque devenu un réflexe conditionné et l’on pourrait difficilement s’en passer. Le café, à l’arrivée au boulot, donne un petit coup de fouet et favorise la concentration. Ce peut être une façon de matérialiser le début d’une longue journée de travail.

Dans certaines entreprises, le café du matin partagé, c’est l’occasion pour le chef de donner ses directives ou de faire le point. Le petit noir va ensuite ponctuer la pause-repas et limiter le  phénomène de somnolence postprandiale (fatigue causée par le début de la digestion).

Loin d’une simple habitude, la caféine est fondamentalement efficace: elle impacte les capacités d’attention, de concentration et d’apprentissage, ainsi que la capacité à stocker des informations sur le court terme. Elle augmente par ailleurs notre réactivité et dope le raisonnement logique, la prise de décision et le sens de la planification.

Mais son principal atout est que le café est un formidable outil sociétal. Il a un rôle fondamental dans la création et le renforcement du lien entre les salariés d’une entreprise. Pour deux salariés sur trois, il est perçu comme un bon moyen d’apaiser les tensions et de régler les conflits.

Il nourrit l’esprit d’équipe en renforçant le sentiment d’appartenance. Quelque 79% des salariés estiment d’ailleurs qu’il s’agit du moyen le plus efficace pour entretenir cet esprit d’équipe. Il favorise aussi les rencontres: si 79% des salariés font leur pause-café avec des collaborateurs d’un même service, plus d’un salarié sur deux (54%) partage ce moment avec un collègue d’un autre service. Tout aussi important, il participe au décloisonnement de l’entreprise. Pour 36% des salariés, cette pause se fait avec des responsables hiérarchiques.

On en ferait presque une obligation dans la réglementation sur le travail, si l’on en ignorait l’impact économique. Un salarié qui boit son café n’est généralement pas à son poste de travail. Selon une étude, les salariés anglais passent en moyenne 24 minutes par jour à boire du café, soit 188 jours et 21 heures sur toute une carrière. Cela représente un coût supérieur à 550 francs par employé sur un an!

Reste que le café peut également être un outil très productif, ce au-delà de l’aspect détente ou stimulation. En effet, pour être efficient, il faudrait travailler intensément pendant 52 minutes avant de se détendre pendant 17 minutes. On est bien loin des 20 minutes de pause toutes les 6 heures de travail encore souvent prônées comme référence.

Maintenons donc ce rituel source de tant de plaisirs! Et regardons les choses en face: qu’y a-t-il de plus précieux en entreprise que le facteur humain?

 

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