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Les tables d’hôtes s’invitent au bureau

Avec la rentrée nous retrouvons le casse-tête de la pause de midi, quand nous devons prendre notre repas sur place. Sandwich, plat du jour, repas emporté, nous tentons de manger le mieux possible mais quelle corvée il faut bien le dire!

Ah le souvenir des vacances, il suffisait de choisir sur le buffet du restaurant, ou encore faire un pique-nique dans l’herbe ou commander la spécialité locale, difficile de ne pas avoir la nostalgie du facile, se mettre juste à table pour le plaisir. Alors bien sûr quand, le lundi, règne dans la cuisine de l’entreprise le mélange des odeurs des plats que chacun a apportés, et les boîtes en plastique ouvertes sur la table, nous nous disons que plus vite nous avalerons plus vite nous serons libérés de cette corvée.

De l’utilité de perdre son temps

L’été est une saison propice au dépaysement, à la détente et aux songeries. C’est ainsi qu’alors que je faisais des longueurs à la piscine municipale de mon quartier, soudainement sortant des eaux, un jeune homme agacé m’a assez vertement déclaré: «Lorsque l’on nage aussi lentement on n’occupe pas les lignes des nageurs rapides!» Ainsi priée de quitter «sa» ligne (comprise dans le prix de son abonnement de saison sans doute), je fus sommée de m’écarter de son champ d’action sportif.

2084, intelligence artificielle ou émotionnelle?

Invité à parler du B-A-BA du recrutement à des entrepreneurs logés dans un incubateur à Genève, j’ai soudainement pris conscience du décalage qui existe entre notre métier de recruteur, interne ou externe, et les start-ups que l’auditoire représentait, pour la plupart à la pointe de la technologie. L’activité de recrutement m’est apparue comme obsolète, dans un autre univers espace-temps, en comparaison des avancées dans d’autres domaines.