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La tête sur les épaules

Dans le cadre de mes activités au sein des entreprises, je constate que les structures organisationnelles perdent la tête. Ou plus précisément se distancient de leurs corps.

Je m’explique: cette métaphore illustre la direction (tête) versus le reste de l’entreprise (corps). Je suis constamment prise entre ces deux entités. La direction me décrit ce qu’elle pense qu’il se passe au sein de l’entreprise, me donne des indicateurs confirmant ce constat, dit se préoccuper, se sentir responsable et savoir ce qui est nécessaire à ses collaborateurs pour bien réaliser leurs tâches, être motivés et heureux au travail. Ces directions s’imposent de fonctionner comme un cerveau, se doivent de décider, construire et transmettre les instructions nécessaires pour que l’entreprise puisse fonctionner à son tour comme le corps sous l’impulsion des informations du cerveau.

A bas les harcèlements… en tous genres!

Sous l’angle purement sexuel, le harcèlement a assurément été la bombe 2017 qui a fait exploser des réalités bien trop longtemps enfouies. Il a malheureusement fallu passer par là pour une prise de conscience générale salutaire. A nous tous de la rendre durable, en évitant les dérapages que l’effet de balancier porte par définition en lui-même.

Osons toutefois un éclairage supplémentaire, car en termes de harcèlement, certaines personnes malfaisantes déploient leurs agissements destructeurs également sur d’autres plans. Il serait regrettable de ne pas profiter de l’actualité susmentionnée pour en parler. Il s’agit ici des rapports humains au sein de l’entreprise et, plus particulièrement, entre les échelons hiérarchiques. Je me concentrerai sur les lignes hiérarchiques verticales, du haut vers le bas, fournissant très certainement la part majoritaire des dérapages.

Alors les RH, meilleurs à l’oral qu’à l’écrit?

Les résultats du brevet fédéral RH 2017 sont tombés il y a peu. Sur les 7 épreuves de l’examen organisé par la faîtière HRSE, c’est une épreuve orale, la présentation d’une problématique sur flip chart, qui se distingue avec la plus haute moyenne (4.5 sur 6). La palme de la plus basse moyenne revient à l’étude de cas écrite (3.5 sur 6), soit un point d’écart.

Le jeûne en entreprise? Oui, mais avec certaines précautions!

Depuis toujours la pratique du jeûne est connue, que ce soit à des fins médicales ou spirituelles. Ne plus s’alimenter temporairement permettrait à l’organisme de se reposer, de se régénérer, de se nettoyer, et ainsi laisser place à une vacuité physique et mentale propices aux nouvelles résolutions. Se pourrait-il que dans votre entreprise soit annoncée la journée du jeûne, qui ferait suite aux journées sans viande, sans tabac ou sans alcool?

Remettez le travail à sa place!

Savez-vous ce qu’est un piège à poulpe? En japonais, on appelle cela un Tako Tsubo. C’est aussi la forme que prend le cœur lorsqu’il subit de plein fouet la réduction de l’afflux sanguin vers lui, entraînant un affaiblissement du muscle cardiaque. La médecine s’accorde à dire que le stress et les chocs émotionnels en sont les déclencheurs: rupture, épuisement moral ou physique, violences, stress intense. On appelle aussi ce syndrome celui du cœur brisé.

La guerre des coûts

On peut y reconnaître un vrai cuisinier ou une bonne cuisinière: ils savent accommoder les restes, cultivent l’art de faire beaucoup avec peu et montrent un grand talent pour soigner la présentation de leurs plats. Une forme de génie les anime et les méthodes qu’ils utilisent se caractérisent par une intelligente économie de moyen, une authentique élégance: le moins d’efforts (ou d’effets) possibles pour obtenir le meilleur résultat possible.

Être ou ne pas être…une femme!

Dans le monde de la recherche de cadres (et du recrutement en général), nous avons toujours utilisé comme excuse à la sous-représentation des femmes dans les postes dirigeants le choix du client. Même ouvert à des candidatures féminines, ce dernier se tourne in fine vers un homme.

Mais voilà qu’une étude tout à fait sérieuse pointe du doigt non seulement les biais bien réels de l’entreprise et de sa méthodologie de recrutement, mais aussi celui des chasseurs de tête impliqués dans la recherche. Nous ne sommes donc pas spectateurs neutres d’une situation désolante, mais en sommes partie prenante. Aïe, ça fait mal.